C.A.P.A.S.E : Certificat d'aptitude à la promotion et à la profession des activités socio-éducatives
D.E.F.A : Diplôme d'État relatif aux Fonctions d'Animation.
On le sait, le secteur gérontologique n'attire pas les diplômés de l'animation à un haut niveau. Ce secteur souffre de cadres d'animation socioculturelle et le fonctionnement des institutions d'hébergement pour retraités et personnes âgées s'en trouve amoindri. Certes d'autres niveaux de formation existent mais ils ne suffisent pas à satisfaire les exigences d'une véritable animation.
Ce que nous appelons "une véritable animation" s'entend, dans les faits, comme celle capable de participer à la transformation des rapports sociaux pour les faire évoluer vers des valeurs et une vision idéale de progrès social; il s'agit de celles qui sont synthétisées par tous les discours consensuels (entre autres : nécessité de la formation, qualité de vie, solidarité, maintien des liens sociaux, participation, responsabilisation, démocratie non manipulatrice, lutte contre la maltraitance - notamment institutionnelle, etc).
En reprenant cette formule de "maltraitance institutionnelle", rarement mise en avant par les professionnels de la gériatrie et gérontologie, on soulève le point essentiel des difficultés que les responsables d'établissement et services subissent en permanence. Le paradoxe est que tous les acteurs le reconnaissent tout en sentant leur impuissance devant des responsables le plus souvent non identifiés; décideurs d'ailleurs qui ne se rendent même pas compte des conséquences de leurs choix et de leur pouvoir.
Et le temps passe. Les problèmes demeurent. On ressasse les mêmes difficultés. On complexifie tout pour trouver des solutions ou des justifications. Les directeurs-gestionnaires passent leur temps devant les tableaux de bord et les problèmes de personnel; ils n'ont plus de temps pour le relationnel. Les familles deviennent indifférentes pour un grand nombre d'entre elles. Et le système perdure. Pendant ce temps là, les personnes âgées passent aussi, mais dans des espaces confinés, durant plusieurs années, sans pouvoir finaliser leur existence dans de bonnes conditions.
Mais que font les CAPASIENS et les DEFASIENS, eux qui ont été formés pour que la société évolue dans le bon sens ? Pourquoi ces cadres ne s'investissent pas dans le secteur gérontologique pour prendre des responsabilités ? Ils savent bien le sens de notre interpellation.
Nous avons pour notre part des explications.
Nous vous invitons à lire l'article visible sur l'une des pages de ce Blog-notes :
“DE L’ANIMATION À L’ANIMACTION”
Article de Jean-Claude Gillet
Professeur émérite en Sciences de l'éducation
Université de Bordeaux 3
Ses travaux et publications sur l'animation :
Les commentaires récents