Article de Jean-Claude Gillet
Professeur émérite en Sciences de l'éducation
Université de Bordeaux 3
http://jeanclaudegillet.free.fr/index.htm
INTRODUCTION
L’expression “animation socioculturelle” n’a plus la pertinence d’hier pour désigner les situations professionnelles des animateurs d’aujourd’hui, confrontés à des systèmes d’action complexes où s’articulent et s’intriquent des paramètres interdépendants dans des registres sociaux, politiques, culturels, économiques. Cela valide encore plus la recherche d’une théorie de l’animation qui ne peut se satisfaire des constructions d’hier, désormais fragilisées.
1. D’HIER A AUJOURD’HUI
Les études portant sur le champ de l'animation professionnelle et sa constitution historique depuis le début des années 60 font le constat de l'envahissement par l'animation de secteurs sociaux et culturels de plus en plus larges, rendant parfois difficile l'identification des pratiques des animateurs.
De l'entreprise au syndicalisme, des mouvements sociaux aux collectivités locales et à l'État, l'animation s'insinue, s'infiltre, a tendance à se généraliser. Cette évolution (quantitative et qualitative à la fois), cette progression continue n'a pas pour autant épuisé la recherche de définitions fiables et admises par tous (praticiens, formateurs, employeurs, chercheurs). Les querelles théoriques, les travaux sémantiques et étymologiques ne sont souvent que d'un faible secours pour tenter d'y voir plus clair.
Les apports de l'histoire sur les origines de l'animation n'évacuent pas non plus toute perplexité. Pour les uns, elle fait partie de toute société, et ce qui serait nouveau, c'est le fait qu'on en parle et surtout qu'on veuille la promouvoir. Pour les autres, des filiations diverses (du courant laïque à l'humanisme chrétien) pourraient être précisées, dans une lente maturation qui aboutira au passage du bénévolat à la professionnalisation dans un mouvement qui accompagne l'urbanisation croissante et l'intervention de l'État.
Ces divergences s'entrecroisent avec celles qui éclosent à la faveur de l'émergence et du développement du phénomène "socioculturel" : affirmation de la petite bourgeoisie dans des revendications d'ordre culturel ? Naissance de la société du loisir par l'augmentation du temps libre ? Corrélation à établir avec l'importation des idées de "non-directivité" ?
Pour comprendre la mouvance, la fluidité, la mobilité de ce champ spécifique de l'animation, pour tenter d'en clarifier la diversité, des typologies d'animateurs et des classifications de pratiques d'animation vont être établies, dont les résultats sont souvent contradictoires et, en définitive, peu convaincants.
Avec le renforcement de la crise, le socioculturel s'est réduit "comme une peau de chagrin", les catégorisations se dissolvent et permettent d'envisager, pensons-nous, de retenir le terme animation (et métiers de l'animation) pour désigner, provisoirement, les situations les plus contrastées. Ce qui fait l'identité de l'animation, c'est avant tout son nom et l'unité sélective d'un champ autour de l'appellation de "professionnels de l'animation". Pour autant, cette unité n'évacue pas la question de la nature et des effets de l'activité des animateurs, bref la nécessité de s'interroger sur la spécificité de LA fonction de ces derniers.
Mais, en ce domaine, les discours ne sont pas moins contrastés entre "l'univers chaud de l'animation" (tout est possible et l'animation est un facteur de transformation et de progrès social) et "l'univers froid" (une tentative impossible avec l'animation comme instrument de conservation et de normalisation sociale), débat qui repose sur l'affrontement implicite (historicisé et en même temps récurrent) de deux prises de position philosophiques sur la question de la liberté, l'une humaniste, l'autre déterministe.
Nous proposons de refuser le choix désormais non pertinent, car réducteur, entre un ordre où "l'histoire est un processus sans sujets" (L. ALTHUSSER) et un désordre où l'homme "machine désirante" (G. DELEUZE et F. GUATTARI) serait l'unique créateur des dynamiques sociales s'appuyant sur les passions humaines. Il y a une interaction des déterminants probables et des interventions possibles d'un acteur social (tel que l'animateur), donc sujet, lui-même orienté dans ses actions par la situation sociale qui détermine à son tour la nature, l'ampleur et la portée de l'interaction. Il est dès lors possible de considérer l'animation comme relevant d'une philosophie de la praxis, c'est-à-dire que les structures sociales dans lesquelles elle s'inscrit sont à la fois des déterminants, mais aussi produits de l'action humaine, la rendant tout à la fois possible et limitée. La praxis, c'est le point de rencontre entre ces oppositions entre production et reproduction, c'est l'idée d'un faire qui peut aussi être créateur de réalités et de sens nouveaux.
Certes, le modèle théorique que nous propose la philosophie de la praxis n'épuisera jamais le réel. Il a ses limites, mais il a aussi l'avantage de nous indiquer une voie (parfois conflictuelle) par laquelle il peut exister une relation entre la pensée et le monde, entre l'homme qui pense et le monde, par la praxis. Ce lien entre théorie et mouvement, cette articulation dialectique n'est pas simple, mais la praxis ne se limite pas à un faire, à une activité à l'état pur : c'est une action concertée, c'est une action précédée et accompagnée de décision et d'évaluation. La non-transparence de la société est un fait social. La praxis peut rétablir les conditions d'une transparence relative.
L'animation peut être une démarche de mise en tension créatrice d'une pratique et d'une théorie pour comprendre les pratiques, les améliorer, les réajuster. L'activité d'animation contient à cette condition une visée formatrice, dans une direction, un sens, et, à ce titre, reste un enjeu pour les pouvoirs (économiques, sociaux, culturels). Elle n'est jamais ni totalement asservie, ni totalement libérée des contraintes qui pèsent sur elle.
Le schéma pluraliste ainsi dégagé permet d'intégrer dans l'analyse les niveaux intermédiaires qui se situent à l'intersection du local et du global, de l'individu et de la société, les espaces de vie et de relations entre les individus par la médiation des groupes auxquels ils appartiennent. L'animateur professionnel est en permanence confronté aux différents groupes qui composent la société, coagulés autour d'intérêts communs, en communication ou en opposition avec les autres groupes sociaux. Ces groupes participent d'une praxis qui les met en état d'inventer des solutions nouvelles dans le but de transformer partiellement la société au lieu de seulement la subir.
2. PASSER DU FAIT SOCIAL AU FAIRE
Considérer l'animation comme une praxis puisqu'elle est un agir, c'est donc vouloir dire et affirmer qu'il y a vraisemblablement dans cette notion d'animation une visée de changement social. Une praxis, c'est-à-dire une pratique consciente d'elle-même, cherche à réconcilier théorie et pratique dans un processus dialectique et circulaire, dans une interaction permanente et créatrice. En conséquence, et dans cette perspective, les recherches sur l'animation doivent se situer dans l'ordre de ce qui s'appelle une praxéologie, qui, plus que science de la pratique ou de l'action, évoque la science de la praxis, c'est-à-dire le mouvement de va-et-vient entre le vécu, la pratique et la pensée.
Dans ce mouvement, la logique pédagogique d'une recherche sur l'animation doit recouvrir plusieurs champs disciplinaires, car l'animation en tant que praxis sociale et les objets qui la constituent ne semblent pas pouvoir être réductibles à aucune discipline particulière. L'animation, comme toute action, est une synthèse des différentes disciplines au sens où elle est une opération en soi transdisciplinaire. Comme pratique sociale, elle est tout à la fois psychologique, sociologique, économique, juridique, psychosociale, etc.
Les problématiques et les champs d'investigation que doivent investir les professionnels de l'animation dans leurs fonctions se focalisent autour du "local", qui oblige à croiser des approches scientifiques distinctes (même si par ailleurs elles introduisent des écarts d'analyse), telles qu'une sociologie de l'acteur, concernant par exemple les aspects de la prise de décision dans les situations sociales, la psychosociologie pour ce qui concerne les fonctions de médiation des corps intermédiaires que sont les groupes sociaux, et une sociologie politique et systémique permettant de faire le lien entre le local et le global.
3. MODELISATION DE L'ANIMATION
Une première représentation simple des situations d'animation, un premier schéma d'intelligibilité amène à dégager l'hypothèse que désormais l'animation peut être appréhendée sous deux modèles de base semblant la caractériser.
Un premier modèle que l'on pourrait qualifier de "consommatoire", c'est-à-dire un type d'animation dans lequel sont proposés aux personnes et aux groupes sociaux des produits à consommer (y compris des produits à vocation éducative) réduisant l'individu à un rôle plutôt passif, consommant aussi des produits dont ils ne peuvent se servir qu'en les détruisant. C'est ce que l'on peut appeler "l'animation concrète", réduite essentiellement à sa valeur d'usage. Ce modèle privilégie l'activité, l'agent, le programme, l'institué, la socialisation, le consensus, la pratique.
Un second modèle, que l'on pourrait qualifier "d'animation abstraite", plutôt à valeur d'échange, serait un lieu de création, de transferts de valeurs symboliques, un vecteur abstrait autour de la question concernant toute société : celle de la structuration du lien social qui la coagule. Ce modèle privilégie l'action, l'acteur, le projet, l'instituant, la sociabilité, le conflit, la praxis.
Ces deux modèles sont traversés par sept invariants constitutifs (signifiants) signifiés différemment dans les deux modèles : ainsi l'invariant du "faire" prend soit la forme de l'activité (premier modèle), soit la forme de l'action (second modèle), l'invariant de l'institution la forme de l'institué (premier modèle) ou de l'instituant (second modèle), etc.
Il existe bien sûr, entre ces deux modèles extrêmes, des modèles intermédiaires, et le même animateur, dans des conditions nouvelles ou particulières, selon les situations changeantes, la volonté des participants, les prises de conscience, l'évolution des rapports sociaux, les opportunités, passera de l'un à l'autre, fera des retours en arrière ou colorera de façon contrastée les situations professionnelles.
Mais cette représentation de type dialogique du système d'animation, pour qu'elle ne reste pas un simple assemblage d'éléments répertoriables, nécessite, pour devenir une véritable structure, offrant la possibilité d'établir une loi théorique de fonctionnement, une recombinaison selon un code permettant de rassembler ce qui n'apparaîtrait que comme un système disjonctif.
Pour éviter à nouveau, à propos de l'animation, de retomber dans les définitions unidimensionnelles et contradictoires, pour tenter de résoudre la question de l'identité plurielle (ambiguë, diront certains) de l'animateur professionnel, il nous faut substituer la notion d'enjeux à celle de finalités, à propos d'animation. C'est ce qui donne sens aux situations d'animation et permet de dépasser le clivage issu de l'analyse fonctionnaliste. Rien n'est jamais définitivement joué, et il y a toujours une marge de manoeuvre, une part d'"indécidabilité" (cf. Y. BAREL) entre changement et ordre social. Cette hypothèse permet de poser dorénavant de façon nouvelle la question de la fonction de l'animateur sous la forme de la stratégie qu'il tente de définir et d'élaborer avec plus ou moins de perspicacité et qu'il essaie de mettre en oeuvre avec plus ou moins de force pour jouer sur les "marges" des situations auxquelles il est confronté et dans lesquelles il agit là et au moment où les choix sont possibles. C'est cette capacité stratégique qui conditionne les changements plus ou moins significatifs qu'il peut éventuellement contribuer à produire.
Voilà ce qui nous semble être un des objectifs principaux de toute formation à l'animation : l'acquisition de cette capacité d'analyse et de compréhension des modèles de stratégie doubles, voire multiples, qui, sur le terrain professionnel, se croisent, s'enchevêtrent, s'opposent ou s'allient. Il doit apprendre à louvoyer, à jouer, à occuper un rôle, avec ce qui fait qu'il y a du jeu, de la marge, du mouvement, articulant, dès que cela est possible, l'animation à valeur d'usage et celle à valeur d'échange.
Cet "animacteur" devient alors un stratège au sens où il est capable de combiner, c'est-à-dire de réunir, de calculer, d'organiser, y compris des combines. Un professionnel de l'animation doit aborder son territoire comme un espace où se confrontent des acteurs, dont les logiques d'action se jouent dans un réseau de contraintes et de ressources, dans un champ traversé par ces logiques et structuré selon des appartenances et des références qui sont celles des acteurs concernés (groupes, organisations, institutions).
La participation des hommes, la recherche de relations directes entre les acteurs, une stratégie de reconquête des solidarités et de développement du progrès social, une meilleure connaissance des enjeux, supposent à la fois des principes, de la conviction et des habiletés techniques polyvalentes. Mais le fait de développer des stratégies relève d'une capacité plus sociale que technique, car elle exige de réunir tous les réseaux indispensables pour faire face aux nouvelles demandes des populations, de posséder les informations nécessaires et de susciter les alliances adéquates pour une issue positive.
La capacité stratégique exige la polyvalence du généraliste capable :
- d'analyser les situations locales dans leurs dimensions sociales, économiques, culturelles, démographiques, politiques,
- d'établir des diagnostics issus de cette analyse pour les soumettre à la réflexion et au débat des décideurs locaux,
- de construire des propositions de traitement, décrites en termes d'objectifs, de moyens, de calendrier, pour qu'elles soient soumises à tous les partenaires concernés,
- de recenser les partenaires associables, de les mobiliser, pour l'essor des actions proposées, en premier celles initiées ou demandées par les groupes de personnes ou de populations,
- d'élaborer des moyens de mesure des résultats et de les mettre en oeuvre,
- de conduire techniquement les actions décidées et d'en rendre compte.
En définitive, l'animateur va chercher à instaurer ou à créer des instances, des espaces et des temps permettant de médiatiser les relations entre divers partenaires. Cette orientation va donc demander la mise en place de dispositifs de médiation à caractère relationnel (permettant l'échange entre individus, groupes et institutions) sur un territoire donné, à caractère organisationnel (permettre la communication, la circulation de l'information, la mise en oeuvre d'actions communes), à caractère symbolique (tels que fêtes et manifestations conviviales, célébrations identitaires et moments de créativité), à caractère institutionnel (établissement de relations entre les différents partenaires, populations, experts et décideurs, vers leur confrontation dans la négociation pour une prise de décision).
Voila ce qui constitue l'identité positive du professionnel des années 90 : sa fonction de médiation, de "reliance sociale" (M. BOLLE de BAL). Il est un opérateur de médiations, un "médiacteur".
Il nous est désormais possible de passer d'une modélisation de type dialogique à une modélisation de type tri-polaire, dans la représentation de la fonction d'animation. Historiquement, le premier pôle apparu est celui de la militance (jusqu'aux années 60), puis celui de la technique par l'acquisition de formations qualifiantes (à la fin des années 60), et enfin le pôle de la médiation (comme capacité stratégique pertinente depuis les années 80).
Selon les situations, les circonstances, les moments et les lieux, selon les rapports de force entre acteurs et agents sociaux et individuels existant dans leur environnement, selon l'histoire collective du territoire géographique ou institutionnel dans lequel ils agissent, selon leur formation, selon leurs expériences, leur mémoire et leur intelligence, selon donc, aussi, leur compétence stratégique, c'est-à-dire à la fois la compréhension des enjeux multiples qui traversent leur paysage professionnel et la nécessaire adaptation des moyens aux fins, selon les contraintes qui vont peser sur eux, liées par exemple à leur contrat de travail, selon les ressources et réseaux dont ils disposent, enfin selon la détermination, la volonté, la motivation et la patience obstinée qui sont les leurs et qui sont des éléments non négligeables de leur crédibilité, l'animateur professionnel devra sans cesse modifier sa position entre ces trois pôles, sans jamais perdre de vue que leur fonction suppose, globalement, et sur le long terme, une articulation dialectique de ceux-ci. Ces trois pôles fonctionnels de l'animateur professionnel (la militance, la technique, la "médiaction", ce dernier constituant le pivot stratégique de l'ensemble ainsi défini, sont susceptibles de fournir au professionnel concerné un guide d'intervention globale, Hermès pouvant en être la figure emblématique).
4. LES ANIMATEURS : DES PROFESSIONNELS DU LIEN SOCIAL
Considérer l'animation comme une praxis, interaction de la pratique et de la réflexion, pose la question du sens du projet de société à venir dont ils sont partie prenante : c'est-à-dire que, outre le pôle technique et professionnel que l'on peut assimiler à un aspect économique, productif, entrepreneurial, de l'ordre de la rationalité, outre le pôle idéologique qui correspond à l'aspect que l'on peut appeler la militance de l'animation, de l'ordre de l'utopie, vecteur de l'imaginaire social, outre le pôle de la médiaction qui représente ce par quoi l'animation et le développement esquissent et réalisent les médiations nécessaires entre les acteurs qui sont présents dans leur champ, de l'ordre de la médiance sociale, il y a un dernier pôle de croisement des trois premiers, qui donne son sens à l'ensemble (le sommet de la tétralogie), que nous proposons d'appeler le pôle du lien social.
Ce pôle est d'une part structurant pour les trois autres car la question du lien social (certes controversée) peut être considérée comme un enjeu fondamental pour notre société, c'est-à-dire qu'elle appelle une réflexion philosophique et éthique sur les fondements des moeurs. Ce pôle de la reliance prend en compte, dans la solution à construire à la crise du lien social actuel, les rapports difficiles entre le local et le global, le haut et le bas, le dedans et le dehors, les extrêmes de l'exclusion et de l'intégration sociale, et enfin entre les items de l'éthique, de la morale et de la déontologie.
C'est alors que théoriser l'animation trouve son aboutissement dans la construction d'une "utopie réaliste". Faire de la théorie, c'est relier, c'est mettre en rapport, c'est reconnaître la présence du sens. Les professionnels de ces secteurs participent, dans cette visée de changement qui est à la base de la vision démocratique, à un jeu complexe où ils peuvent affirmer un rôle positif en se considérant comme des pédagogues permettant à chacun d'expérimenter la reconnaissance de l'autre, la possibilité pour chaque individu, s'il le désire, d'exercer un pouvoir, si minime soit-il, et une capacité de transformation des choses, tout en participant à l'élaboration de la loi démocratique et des interdits qui en découlent, pour faire face aux turbulences du désordre. Pédagogie, visée éducative et intelligence stratégique peuvent permettre à ces professionnels de s'orienter, malgré l'obscurité dans laquelle le monde paraît plongé.
Bordeaux, le 8 octobre 2001.
BIBLIOGRAPHIE
______________
BAREL, Y. - La société du vide. Paris : Seuil, 1984.
BAREL, Y. - Le paradoxe et le système. Grenoble : Presses Universitaires, 1989.
BOLLE de BAL, M. - Voyages au coeur des sciences humaines. De la reliance. Tome 1 : “Reliance et théories”. L’Harmattan, Logiques sociales, 1999. Tome 2 : “Reliance et pratiques”. L’Harmattan, Logiques sociales, 2000.
GILLET, J-Cl. - Animation et animateurs, le sens de l’action. Paris : L’Harmattan, coll. Technologie de l’Action sociale, 1995.
GILLET, J-Cl. (en collaboration avec J.P. AUGUSTIN) - L’animation professionnelle. Histoire, acteurs, enjeux. Paris : L’Harmattan, coll. Débats/Jeunesses, 2000.
ION, J. - La fin des militants ? Paris : L’atelier, 1997.
LEMOIGNE, J-L. - La modélisation des systèmes complexes. Paris : Dunod, 1990.
LEMOIGNE, J-L. - Les épistémologies constructivistes. Paris : PUF, Que sais-je ?, 1995.